Faites de vos collaborateurs de vrais ambassadeurs de votre entreprise grâce à la stratégie d'employee advocacy !
👉 Découvrir

Avoir un site web en 2025 : pourquoi les CGP ne peuvent plus s’en passer

Léna Kloc
Léna Kloc
Cofondatrice de Digital Dandy, élabore des stratégies marketing digitales sur-mesure pour les dirigeants de la finance – CGP, promoteurs immobiliers, asset managers, fintech. Elle transforme les ambitions en plans d’action concrets pour renforcer l’image, attirer des clients et consolider un leadership. Experte en ADN de marque, elle crée une présence digitale élégante, efficace et différenciante, offrant à ses clients un avantage décisif sur un marché concurrentiel.
Voir son profil
Sommaire
Branding & communication
-
15.8.2025

Il y a 10 ans, avoir un site web, c’était presque un trophée. Aujourd’hui, c’est devenu flou. Entre les pages LinkedIn, les plateformes partenaires, les prises de contact par recommandation ou bouche-à-oreille, beaucoup de CGP se posent la question : “Est-ce que j’ai encore besoin d’un site ?”
Spoiler : non, pas si vous voulez juste « être présent » sur le web.
Mais oui, mille fois oui, si vous voulez construire une image cohérente, gagner la confiance de vos prospects avant même le premier rendez-vous, et garder la main sur votre discours.

Un site n’est plus une vitrine. Ce n’est plus là pour faire joli ou pour remonter en SEO par miracle.

Un site, en 2025, c’est votre socle de crédibilité digitale.

C’est l’endroit où un client (ou un prescripteur, ou un repreneur) va vérifier si ce que vous dites tient debout, s’il peut vous faire confiance et, surtout, s’il a envie de vous confier son patrimoine.

Dans cet article, vous découvrirez à quoi sert un site aujourd’hui (et à quoi il ne sert plus), comment éviter les erreurs classiques, et par où commencer si vous n’avez encore rien posé. Prêts ?

1. Pourquoi les CGP doutent de l’utilité d’un site

De nombreux CGP nous disent « Un site ? Franchement, je n’en ai jamais eu besoin ». Et on les comprend, car leurs raisons sont valables.

1.1 “Mes clients viennent par recommandation”

La recommandation, c’est fantastique : un client satisfait parle de vous, et vous gagnez instantanément en crédibilité. Mais méfiez-vous de ne pas mettre tous vos œufs dans le même panier.

La recommandation dépend avant tout de votre disponibilité, de votre réseau personnel et de votre réputation actuelle ; si demain vous souhaitez recruter, vendre votre cabinet ou tout simplement prendre du recul, vous vous retrouvez complètement coincé.

En l’absence de site, vous laissez la main à LinkedIn, aux annuaires ou au bouche-à-oreille sauvage : le jour où un prospect tape votre nom, il peut tomber sur un profil incomplet, un ancien partenariat ou… rien du tout. Un site bien pensé, au contraire, vous permet de maîtriser votre image, de multiplier les points de contact et de préparer sereinement la croissance ou la transmission de votre activité.

1.2 “J’ai déjà une page sur LinkedIn / Anacofi / l’annuaire pro”

Ces pages ne vous appartiennent pas et ne reflètent pas votre identité. Elles se limitent à des informations standardisées, sans nuance ni storytelling. Dans votre métier, c’est la confiance qui fait la différence ; vous ne pouvez pas la transmettre à travers un formulaire générique.

1.3 “Un site, ça coûte cher. Et je ne saurais pas quoi y mettre.”

Un site traité comme un simple catalogue ou un fourre-tout réglementaire est une fausse bonne idée. Un site bien conçu se résume à :

  • une page d’accueil claire qui précise votre cible,
  • une offre synthétique,
  • un formulaire efficace,
  • une ambiance reflétant votre style professionnel.

Pas besoin de quinze pages : un message juste, proprement posé, suffit.

1.4 “Et si je me trompe ? Si ce que j’écris n’est pas conforme ?”

C’est une peur courante. Mais vous pouvez rassurer sans prendre de risques : il ne s’agit pas de publier des performances détaillées ou de proposer du conseil en ligne, mais simplement de présenter un cadre clair, vos conditions d’intervention et de rester dans la simple information, pas dans la recommandation.

Si vous doutez, c’est plutôt bon signe : vous ne voulez pas créer un site « par défaut ». Mais si vous ne dites rien, d’autres le feront pour vous (concurrents, annuaires automatiques, moteurs de recherche), et ce ne sera jamais à votre avantage.

2. Un site ne sert plus à se faire connaître… mais à rassurer

Le plus grand malentendu autour des sites web pour CGP est de croire qu’ils servent avant tout à être visible. En 2025, un site sert à inspirer confiance, à donner envie de vous appeler plutôt que votre concurrent, et à rassurer le prospect sur votre sérieux.

2.1 Votre site, c’est votre bureau en ligne

Imaginez un prospect qui pousse la porte de votre cabinet physique : il observe l’atmosphère, vos supports, votre posture. Un site bien conçu réalise la même fonction : il instaure une ambiance, envoie des signaux de professionnalisme, de clarté, de stabilité et de modernité.

2.2 Vos clients cherchent une preuve

Ils se renseignent en silence. Ils n’appellent pas pour dire « Je n’ai rien trouvé en ligne », ils ne reviennent tout simplement pas. Selon l’IFOP, 87 % des Français se renseignent en ligne avant de choisir un professionnel, même après une recommandation. Le site n’engage pas la relation, mais il l’amorce. Il devient le socle lisible et cohérent qui confirme votre crédibilité.

3. À quoi sert vraiment un site web en 2025 pour un CGP ?

Un site n’est pas une simple plaquette en ligne ni un outil magique pour générer des leads sans effort. Bien conçu, il devient un levier discret et puissant.

3.1 Poser votre identité avant même de pitcher

Avant tout échange sur les produits, le prospect doit comprendre à qui il a affaire. Votre site raconte :

  • votre cible (chefs d’entreprise, retraités, familles recomposées…),
  • votre posture (approche sur mesure, vision long terme, équilibre digital/humain),
  • votre histoire, même en quelques lignes.

Loin du storytelling marketing, il s’agit de montrer votre professionnalisme unique.

3.2 Cadrer vos expertises et votre positionnement

Optimisation retraite, démembrement, suivi de chefs d’entreprise, transmission internationale… Votre site structure ces domaines d’intervention, démontre votre maîtrise et filtre naturellement les demandes hors-cible. Vous gagnez du temps pour vous concentrer sur votre cœur de métier.

3.3 Capter les bons prospects

Vous ne concurrencerez pas Boursorama ou Linxea sur les requêtes génériques, mais vous pouvez capter des recherches longue traîne ou locales :

  • « cabinet gestion de patrimoine transmission Paris 17 »
  • « CGP PER chef d’entreprise Toulouse »
  • « rendez-vous bilan patrimoine gratuit Montpellier »

Même si le SEO prend du temps, votre site devient la destination naturelle lorsqu’on vous cherche. En y intégrant un formulaire orienté, un agenda connecté ou un guide à télécharger, vous amorcez déjà le rendez-vous.

3.4 Appuyer vos autres canaux

Votre site devient la colonne vertébrale de votre communication :

  • lien LinkedIn vers une page claire,
  • signature mail orientant vers un formulaire,
  • newsletter renvoyant à un contenu hébergé chez vous,
  • prescripteurs disposant d’un support à jour pour vous recommander.

La cohérence globale renforce votre professionnalisme.

4. Les 3 erreurs fréquentes des CGP sur leur site

Avoir un site ne suffit pas : encore faut-il qu’il remplisse sa mission première. Voici trois pièges dans lesquels trop de CGP tombent, avec des exemples concrets et surtout, les antidotes pour les éviter.

Erreur 1 : confondre “être en ligne” et “être pertinent”

Le symptôme
Vous venez de lancer un site one-page générique, truffé de formules toutes faites (“expertise sur mesure”, “écoute attentive”) et de captures d’écran de votre logo. En réalité, on y trouve zéro élément distinctif : pas la moindre anecdote sur votre parcours, pas un mot qui donne envie de vous choisir plutôt qu’un confrère.

Pourquoi c’est grave

  • Vous diluez votre valeur ajoutée : le prospect ne comprend pas ce qui fait votre différence.
  • Votre site ressemble à cent autres sites de cabinets, il tombe dans l’oubli en quelques secondes.

La solution

  • Identité forte : commencez par un mini-pitch personnel (« Après 15 ans chez X, j’ai fondé Y pour… »).
  • Preuves sociales : témoignages récents, cas clients succincts (sans détail confidentiel).
  • USP clair : formulez en une phrase ce que vous apportez d’unique (ex. “J’accompagne les chefs d’entreprise de la tech vers une retraite sans impôts surprises”).

Erreur 2 : mettre le design avant l’expérience utilisateur

Le symptôme
Un site ultra-design, avec des animations au chargement, une vidéo plein écran et un menu qui disparaît quand on scroll. Résultat : on passe plus de temps à attendre qu’à lire votre offre.

Pourquoi c’est contre-productif

  • Performances “à la traîne” : chaque seconde de chargement en plus fait perdre 20 % de visiteurs.
  • Frustration mobile : sur smartphone, les animations sautent ou plantent, et le CTA “Prendre RDV” est masqué.

La solution

  • Mobile-first et rapidité : testez le site sur un vieux smartphone et visez un score Lighthouse > 80.
  • Hiérarchie visuelle au service du message : bouton “Contact” constamment visible, titres Hn clairs, paragraphes aérés.
  • Tests réels : demandez à trois prospects potentiels de réaliser une action simple (ex. “Trouve où je propose un audit gratuit”) et ajustez selon leurs retours.

Erreur 3 : négliger la mise à jour et le suivi

Le symptôme
Le blog s’arrête en 2020, la rubrique “Actualités” renvoie vers un ancien PDF, et votre page “Équipe” affiche toujours un collaborateur parti en 2018.

Pourquoi c’est un signal d’inaction

  • Le prospect se dit : “S’ils ne tiennent pas leur propre site à jour, comment gèrent-ils mes investissements ?”
  • Les moteurs de recherche valorisent les sites vivants : un flux de contenu régulier est un gage de sérieux.

La solution

  • Roadmap annuelle : prévoyez chaque trimestre un point technique (mises à jour CMS, vérification des formulaires) et un point éditorial (nouveau témoignage, brève conjoncture financière).
  • Alertes auto : configurez des rappels pour vérifier trimestriellement que tous les liens (annuaires, PDF, réseaux) fonctionnent.
  • Petites victoires régulières : publier un micro-article bimensuel (3–4 phrases) sur un fait marquant du marché suffit à montrer que vous êtes en veille.

Vous n’avez pas besoin d’un site “parfait”, mais d’un site qui joue son rôle : refléter votre expertise, faciliter la prise de contact et rassurer à chaque visite. En évitant ces trois écueils, vous transformerez votre présence en ligne en un véritable levier de confiance et de prospection.

5. Et si vous n’avez pas encore de site ?

Pas d’inquiétude : vous n’êtes pas en retard, vous êtes même privilégié pour faire les choses bien dès le départ. Trois questions à se poser :

Par quoi commencer ?

Un site one-page bien construit suffit :

  • accroche claire : ce que vous faites et pour qui,
  • domaines d’intervention,
  • présentation concise et professionnelle,
  • appel à l’action (formulaire ou prise de RDV),
  • mentions légales obligatoires.

Pensez « pitch de premier rendez-vous » en version digitale.

Quel budget prévoir ?

Un site est un actif, pas une dépense. Pour un site simple, structuré et professionnel, comptez entre 1 500 € et 5 000 € HT selon la personnalisation, parfois 3 fois plus quand le projet intègre des outils de blog, d'automatisation ou d'IA par exemple.

Évitez les modèles préfabriqués impersonnels : ce que vous payez, c’est la finesse métier et la qualité du message.

Que mettre en priorité ?

Pour débuter efficacement, concentrez-vous sur ces quatre éléments indispensables :

  1. Une homepage rassurante
    • Logo soigneusement mis en valeur
    • Accroche claire exposant votre proposition de valeur
    • Liste synthétique des bénéfices pour le prospect
  2. Une section « offre » limpide
    • Présentation de vos expertises
    • Identification précise de vos cibles (chefs d’entreprise, retraités, familles recomposées…)
    • Illustrations ou cas clients succincts pour crédibiliser
  3. Un appel à l’action visible
    • Bouton « Prendre RDV » ou « Contactez-moi » toujours accessible
    • Formulaire simplifié (nom, email, bref contexte)
  4. Un lead magnet
    • Un outil de conversion tel qu’un guide pratique, une checklist ou un livre blanc
    • Permet de capter et qualifier vos prospects dès la première visite
    • À proposer via un formulaire dédié ou un pop-in discret

Tout le reste est secondaire. Vous n’avez pas besoin d’un site qui impressionne, mais d’un site à votre image, qui rassure, incite au contact et génère vos premiers leads grâce à un « lead magnet » pertinent.

Conclusion : transformer votre site en socle de confiance et de conversion

Un site ne vous fera pas signer un client, mais il peut vous en faire perdre un. Il ne remplace pas la recommandation, un bon rendez-vous ou votre présence sur le terrain, mais il complète, crédibilise et confirme. Un site bien pensé est votre socle digital, un espace qui vous appartient, qui parle pour vous même lorsque vous êtes occupé ailleurs, et qui maintient la cohérence de vos prises de parole.

Au-delà des pages statiques, pensez à intégrer un véritable outil de conversion – un « lead magnet » (guide, checklist, livre blanc…) – pour capter et qualifier vos prospects dès la première visite. C’est un moyen discret, mais très efficace, d’amorcer la relation et d’enrichir votre base de contacts.

Chez Digital Dandy, nous concevons des sites sobres, élégants et calibrés pour les CGP : structuration du message, image forte, prise de contact naturelle et lead magnet adapté. Pour un audit gratuit de votre présence digitale et des conseils sur votre prochain lead magnet, contactez-nous à bonjour@digitaldandy.fr.

À lire ensuite...

De la gestion client à l’analyse financière : les outils incontournables pour un CGP moderne

Léna Kloc
 •  
19.8.2025

5 méthodes efficaces pour prospecter de nouveaux clients en 2025 quand on est CGP

Elsa Fauroux
 •  
19.8.2025

Relation client CGP : 4 leviers pour renforcer la confiance et booster l’impact commercial

Elsa Fauroux
 •  
19.8.2025